Communiqués de presse

Suites aux annonces du gouvernement provincial dévoilées en conférence de presse hier après-midi, la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda (CCIRN) est soulagée de la levée imminente du couvre-feu ainsi que la fin de l’obligation de fermeture des commerces le dimanche. Ces annonces nous permettent d’envisager que le sommet de la 5^e vague est atteint et que nous nous dirigeons tranquillement vers un retour à la « normale ». Par contre, nous demeurons préoccupés pour nos restaurateurs qui sont toujours plongés dans le noir le plus total.

« Nous sommes satisfaits de voir que le fardeau imposé à nos commerces est allégé alors que la dernière chose dont nos entrepreneurs ont besoin présentement est davantage de contraintes sur leurs opérations. », indique d’entrée de jeu le président de la CCIRN, David Lecours.

Aucune nouvelle pour nos restaurateurs…

« Par contre, nous ne pouvons cacher notre grande déception de l’absence d’annonces de nouvelles mesures d’atténuation et de date de réouverture pour nos restaurateurs, l’une des industries les plus affectées par la pandémie. Elle demeure, une fois de plus, plongée dans la plus grande incertitude. Nous croyons que ces entrepreneurs, qui se plient aux flux de mesures qui leur sont imposées depuis près de 24 mois déjà, sont en droit de s’attendre à un minimum de prévisibilité pour les aider à traverser cette période plus que difficile. », précise M. Lecours.

La CCIRN demande ainsi au Gouvernement provincial d’annoncer, dans les plus brefs délais, une date de réouverture des salles à manger de nos restaurants. « Au-delà des compensations monétaires pour la perte d’inventaire, ce secteur névralgique de notre économie est plongé dans un coma économique depuis trop longtemps. Ils ont du, à plusieurs reprises, ouvrir et fermer à 24h d’avis alors qu’en contrepartie, on offre 10 jours aux grandes surfaces pour se préparer à l’exigence du passeport vaccinal. », déplore notre président.

Il existe des solutions alternatives, comme de limiter l’accès aux restaurants à une bulle familiale par table. À ce sujet, notre président souligne : « Nos élus semblent oublier que nos entrepreneurs ont dû essuyer une perte de revenu importante alors que la capacité des salles à manger avait été grandement réduite le 26 décembre dernier, une période d’achalandage cruciale. »

Des enjeux de main-d’œuvre importants!

Cette imprévisibilité constante pousse les employés à se réorienter dans d’autres secteurs d’activité plus stable. « Est-ce que la livraison et les commandes pour emporter représentent l’avenir de la restauration? », c’est la question que se pose M. Lecours qui précise aussi : « En contexte de crise de main-d’œuvre, fortement exacerbée par la pandémie, ces changements radicaux de dernière minute sont un fardeau incontestable pour ces petits entrepreneurs qui voient ainsi leur personnel fondre à vu d’œil. »

En plus de la réouverture des salles à manger, la CCIRN demande à ce que soit rouvert : les salles de spectacle, les cinémas et les arénas. Nous croyons que ces lieux demeurent sécuritaires alors que l’exigence du passeport vaccinal et les autres mesures sanitaires en place ont fait leurs preuves et démontré clairement leur efficacité.

« Les restaurateurs ont fait preuve d’une énorme résilience en démontrant clairement qu’ils s’adaptent à chaque nouvelle annonce, mais le jeu « d’avance recule » a assez duré!, il est temps que ça cesse au plus vite! », conclu ainsi M. David Lecours.