Communiqués de presse

La Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda (CCIRN) tient à rappeler que les retombées de l’industrie minière au Québec sont bien plus grandes, pour la région et le Québec, que les redevances qu’elles versent annuellement.

« L’impact financier des mines va bien au-delà des redevances. Comme toutes les entreprises, elles paient l’impôt des sociétés et la taxe sur la masse salariale, tout en contribuant activement au développement du milieu par des commandites. Ces sommes ne sont pas négligeables, d’autant plus que, seulement en Abitibi-Témiscamingue, l’industrie minière compte pour 10 000 emplois directs et indirects que ces emplois sont très bien rémunérés et elles engendrent des revenus via les impôts de ces travailleurs », indique Jean-Claude Loranger, président de la Chambre de commerce.

« L’industrie minière a aussi grandement contribué à la naissance de l’Abitibi, ajoute-t-il, ainsi qu’à celle des pôles économiques tels que Rouyn-Noranda, Val-d’Or et Malartic; et de plus petites municipalités. Des bâtisseurs de mines, l’UQAT et le Centre de technologique de résidus industriels ont développé une expertise qui s’exporte partout dans le monde comme peu de secteurs économiques le font au Québec. »

La Chambre de commerce est, par ailleurs, en accord avec le ministre délégué aux Mines, M. Luc Blanchette, qui affirme que le régime des redevances n’a pas à être révisé. « Pour attirer des investisseurs et développer les mines de demain, affirme M. Loranger, il faut un cadre stable, clair et précis, ce que nous avons désormais. Qui plus est, les redevances sont utilisées pour financer des services publics tels que la santé, l’éducation et les centres de la petite enfance. »

«  En conclusion, il n’y a aucun intérêt à recommencer ce débat stérile pour satisfaire ceux qui, lorsque vient le temps de recevoir, n’en ont jamais assez, mais qui, lorsque vient le temps de payer pour des services publics, c’est toujours trop », termine Jean-Claude Loranger.